Le Divan du Monde (2015)

Documentaire – 95′
Écrit et réalisé par Swen de Pauw
Produit par Seppia, coproduit avec Projectile

Sortie en salles le 16 mars 2016
Distribué par Shellac

RÉSUMÉ. Dans le cabinet de Georges Federmann, psychiatre atypique, consultent des patients français et étrangers. Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Gilbert, Karim ou encore Claudine viennent confier ici leur histoire. Pour certains il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.

SOUTIENS. Région Alsace, Eurométropole de Strasbourg, L’Acsé, Commission Images de la diversité

FESTIVALS & PRIX. FID Marseille – Prix GNCR, RIDM-Montréal, Filmer à tout prix-Bruxelles, 17° Festival du cinéma européen en Essonne, Vilnius International Documentaries Film Festival, Festival du film européen- Houlgate, Festival du film documentaire Échos d’ici, échos d’ailleurs-Labastide-Rouairoux, Rencontres cinéma de Gindou…

Un docu bouleversant et follement drôle.

Clément Ghys pour Libération

Face à ce personnage iconoclaste, on pleure, on craque et parfois même on sourit. Loin d’être un bureau des pleurs, son modeste local témoigne, souvent avec humour, des lignes de fracture de notre monde contemporain.

Vincent Thabourey pour Positif

Des vies en lambeaux, rafistolées par la parole réconfortante d’un psy qui sait toujours trouver le mot juste — et drôle, parfois. Le film devrait être, à l’instar de ces consultations, remboursé par la Sécu.

Jérémie Couston pour Télérama

Rarement le documentaire n’a pu approcher d’aussi près l’intimité de ce qui se joue dans le cabinet du psychiatre. Grâce à des années d’approche et à la sobriété d’un dispositif de champ/contre champ à deux caméras, Swen de Pauw révèle toute l’humanité et le caractère exceptionnel de la relation tissée par Georges Federmann avec ses patients, la confiance établie au fil du temps par ce psychiatre généreux mais aussi engagé dans une pratique sociale et d’accueil des migrants. Par instant, on entend le brouhaha de sa salle d’attente toujours ouverte et sans rendez-vous qui laisse la place à ceux qui ne dorment pas. On découvre aussi des patients qui rédigent eux-mêmes leurs prescriptions de médicaments. Une psychiatrie qui pense ses rapports de pouvoir et sa dimension politique, c’est la possibilité d’écouter les souffrances et, faute de les faire disparaître, de les atténuer. Une réussite de cinéma autant qu’humaine et clinique.

Éva Tourrent – Responsable artistique de Tënk